''Je donne et je reçois''


''Je donne et je reçois''

L’Appel de la rencontre de l’Autre remonte à l’époque où on avait, les dimanches après-midi, des émissions de l’Unicef et Vision Mondiale. Je n’avais que 8-9 ans. Je pouvais passer des heures à regarder ces émissions attentivement, et, mon p’tit cœur d’enfant souhaitait juste être là, avec eux… Être avec. Voilà pourquoi je souhaite, du plus profond de mon cœur, devenir missionnaire laïque. La mission pour moi c’est un pont. Les missionnaires sont des constructeurs de ponts d’Amour entre différents pays, différentes cultures, religions, coutumes et valeurs…

C’est mon pays, ma province, ma région, ma famille, mes amis(es), ma culture, ma langue, et, les valeurs de l’Évangile qui rempliront mes valises. Aussi, à chaque fois, c’est enrichie de la culture et des valeurs de l’Autre que je reviendrai ici, chez-moi, partager mes richesses avec vous…

D'où le nom de ''Mission Boomerang''


2015-05-28

Radio-Canada missionnaire...


Le saviez-vous? 

Alain Gravel de l'émission Enquête à Radio-Canada a été accueilli par les missionnaires de la Société des Missions Étrangères ici au Kenya. Il a habité avec eux pendant toutes une semaine. 

Pour connaître ses impressions suite à cette expérience, cliquez sur le lien ci-dessous.

Intéressant...


Au coeur de la misère





2015-04-15

Un rêve réalisé...

Dans l'introduction de ce blog je mentionne que le désir de devenir missionnaire a commencé à se faire sentir en moi lorsque j'avais 8-9 ans, en regardant les émissions de l'UNICEF et Vision Mondiale, les dimanches après-midi.

Aujourd'hui, plus de 25 ans plus tard, me voici à travailler sur un beau projet de forage de puits en partenariat avec Caritas Gipuzkoa au Pays Basque en Espagne ET Vision Mondiale à Mailitisa, 14 km de Namanga, ville frontalière où j'habite au Kenya.

Ce projet appartient à la communauté massaï d'Entepesi, située à environ 20 km de Mailitisa, dans la brousse. Ici, nous sommes en territoire semi-aride. L'eau se fait rare et les massaïs, qui vivent encore de façon traditionnelle, possèdent beaucoup d'animaux d'élevage. Lors de mon arrivée à Namanga, à la fin de l'année 2012, la communauté d'Entepesi avait déjà entreprit des démarches dans l'espoir qu'un jour un puits allait être forer chez-eux. Ils y travaillaient depuis plus de deux ans.

Sans savoir ce qui m'attendait, je me suis mis de la partie afin d'essayer de les aider. En tant qu'infirmière missionnaire essayant de promouvoir l'hygiène et l'importance e consommer de l'eau propre pour une bonne santé, je considérais qu'il était de mon devoir de faire tout mon possible afin de les assister. De plus, la petite fille en moi qui rêvait d'Afrique en regardant les émissions à télé, se réjouissait d'avoir la chance de participer à un si beau projet. Après tout, l'eau c'est la vie!

J'ai donc créé des liens... Rencontré des personnes... Usé de ma persuasion issue de mes convictions... Et, voici qu'en plus du support de mes très amis de Caritas Gipuzkoa, nous recevrons l'aide de Vision Mondiale!

En commençant ce projet, je n'aurais jamais pensé rencontrer tant de difficultés mais, ô combien j'ai appris! D'un projet qui aurait du être terminé en un mois nous en sommes rendu à plus d'un an!

Il faut dire qu'il a pris de l'ampleur depuis et maintenant, nous apporterons de l'eau à tout un village de 600 habitants, une école, en plus de leurs animaux, soit environ 20 000 têtes.

Petit projet deviendra grand...

Merci la Société des Missions Étrangères!

Merci mon Dieu!

Merci la Vie!

Merci Sonia de poursuivre tes rêves et de tout faire pour les réaliser!

Beaux becs à moi-même!   :-)   xxx

N.B   Ces photos ne sont pas le puits d'Entepesi, elles sont du puits de Ngito, un projet de Vision Mondiale que j'ai visité et qui ressemblera au nôtre. 

À suivre... 







Merci à Julius à droite et Jackson à gauche, qui m'ont appuyé afin d'obtenir l'aide de Vision Mondiale.

Le chef du village de Ngito



2014-12-01

35 millions de sidéens et on ne parle que d'Ebola

Il y a 35 millions de personnes atteintes du SIDA dans le monde et pourtant on ne parle que d'Ebola.


Je me souviens comme-ci c'était hier des émissions de l'Unicef et Vision Mondiale qui passaient à la télévision les dimanches après-midi. C'était au début des années 80, j'avais à peine 10-12 ans. Je ne me lassais pas de regarder ces émissions où l'on nous montrait des gens en Afrique qui mourraient de la famine et du SIDA. Je trouvais cela tellement injuste! Je n'avais qu'une seule envie: être avec eux pour essayer de les aider, les prendre dans mes bras, et leur donner beaucoup d'amour.

Le parrainage d'un petit ''noir'' africain était très à la mode. C'était le plus beau cadeau que des parents pouvaient offrir à leurs enfants afin de les sensibiliser au partage et à une autre réalité que la leur. Presque chaque famille qui parrainait un enfant affichait la photo de son ''p'tit noir'' sur le réfrigérateur. Nous avons aussi eu le nôtre avec Vision Mondiale, jusqu'à ce que mon père s'aperçoive que sa soeur qui vivait à 300 km de chez-nous avait exactement la même photo sur son réfrigérateur!

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours grandement envié toutes les personnes qui consacraient leur vie à aider leur prochain dans les pays qu'on disait ''défavorisés'' ou ''sous-développés''. Dans le ''Tiers-Monde''.

J'ai vécu mon adolescence en plein coeur de ces années où l'on commençait sérieusement à parler du SIDA. On en parlait partout! Dans les écoles, les artistes à la télé, les concerts bénéfices pour la cause, les émissions québécoises telles ''Sexe et confidence'' et ''L'Amour avec un A''. Je me gavais de toutes ces informations avec un immense intérêt. Après tout, n'étais-je pas justement à l'âge où l'on commence à se faire des copains et avoir des relations sérieuses? Je devais m'éduquer! Extrêmement curieuse de nature, particulièrement concernant la spiritualité, la science, les relations humaines et les phénomènes inexpliqués, je désirais savoir à quoi j'avais affaire avant de m'aventurer en terrain inconnu. La prudence était de mise car le SIDA était un tueur invétéré.

On a beaucoup parlé du SIDA mais malheureusement, bien qu'il n'ait jamais cessé de se propager et de progresser, il semble que nos sociétés occidentales se sont désintéressées ou plutôt habituées et lassées d'en entendre parler. On en parle presque plus! C'est comme-ci ça ne se passait pas vraiment chez-nous mais ailleurs, comme. en Afrique... Et de toutes façons, désormais on peu vivre longtemps avec le VIH, ce n'est plus comme avant....

Hum... Oui, il y a effectivement beaucoup de SIDA en Afrique mais l'Afrique c'est AUSSI chez-nous. Le monde est de plus en plus petit et il y a des gens de partout dans le monde, partout dans le monde. Aussi, soyons conscientes et conscients que les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir une bonne hygiène de vie n'ont pas beaucoup de chances de survivre au SIDA, même de nos jours. Soyons citoyens et citoyennes du monde et considérons-nous comme frères et soeurs les-uns les-autres. Continuons de lutter contre le SIDA et d'en PARLER.



Oui... Ça semblait si loin et c'est pourtant si près...

Le VIH gagne du terrain chez les jeunes femmes canadiennes (En savoir plus)

Le VIH au Canada

On estimait à environ 71 300 le nombre de personnes atteintes du VIH au Canada à la fin de 2011, une hausse de 11,4 % par rapport à 2008. On comptait environ de 2 250 à 4 100 nouveaux cas d'infection à VIH en 2011 au Canada.
Les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes demeurent le groupe le plus touché par le VIH/sida au Canada.
Les nouvelles infections à VIH au Canada en 2011 sont classées selon les catégories suivantes :
  • 46,6 % sont des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes
  • 37,2 % étaient hétérosexuels
  • 13,7 % utilisaient des drogues injectables
À la fin de 2011, les femmes atteintes du VIH représentaient environ 23,3 % des personnes atteintes au Canada.
Les Autochtones représentent environ 8,9 % de toutes les personnes vivant avec le VIH, et 12,2 % des personnes nouvellement infectées en 2011.

2014-10-19

HAKUNA MATATA

Aujourd'hui c'est la Journée Mondiale Missionnaire. 

Je me sens particulièrement concernée... Je pense à mon association avec la Société des Missions Étrangères (SMÉ). La chance que j'ai d'être ici mais aussi de vous avoir dans ma vie et dans ma mission, vous, ami(e)s de Mission Boomerang. 

Je suis présentement à Makoko en Tanzanie pour des cours de swahili et je pense à notre beau Royaume du Saguenay-Lac-St-Jean. Je me sens loin de chez-moi mais HAKUNA MATATA car je suis heureuse et fière d'être missionnaire en mission en Afrique!

Pensée et prière pour moi s'il-vous-plaît en cette journée missionnaire.

Merci la Vie... Merci à vous... Merci la SMÉ... 


Je vous aime... xxx 



2014-07-08

Les porteuses d'eau de Olgulului...

Une expérience extraordinaire avec les mamas de Olgulului, village massaï situé à 30 km de Namanga, là où j'habite au Kenya. Je m'y rendais dans le but de tourner un mini-reportage sur les femmes qui vont chercher de l'eau ainsi que pour interviewer Nongkepa, une jeune massaï agée de 16 ans mère de trois enfants, pour un article dans la revue de la Société des Missions Étrangères. Elles nous attendaient en grands nombre mon équipe et moi.


Nous sommes arrivés en début de soirée. Les femmes avaient soigneusement nettoyé la petite salle de classe et collé des tables afin que nous puissions y mettre nos matelas et s'installer pour la nuit. La vue sur le Kilimanjaro était superbe. On aurait dit que ce dernier s'était dénudé de sa robe de nuages afin de nous souhaiter la bienvenue. 

Le majestueux mont Kilimanjaro vu du village de Olgulului, entre Namanga et le parc national Amboseli.
Bonne nuit...

C'est toujours avec une grande joie que je vais visiter les massaïs chez-eux. On nous accueil chaleureusement, on chante, on danse et on rit de nos différences. L'entrevue avec Nongkepa s'est particulièrement bien passé. Elle s'est confié avec profondeur et honnêteté. 

Nongkepa 16 ans, son époux Mbaia et ses trois filles, Seleina, Katito et Tikako.

En entrevue avec Nongkepa aidé de mon amie massaï Gladys Tito
pour la traduction.









La traite des vaches, des chèvres et des brebis...
Si elles le font, moi aussi!
Les hommes font rentrer le bétail dans le boma avant la nuit.

Le lendemain matin on se prépare pour aller chercher de l'eau...







Arrivées...


On se prépare pour le tournage 



 















Sur le chemin du retour...

Arrivée au boma, je les remercie...
Émue par leur grande générosité...
Ma collègue Marisol, su Salvador, missionnaire laïque associée à la SMÉ qui a fait le tournage vidéo. Merci!

Mon collègue Marvin, du Honduras, missionnaire laïque associé à la SMÉ, qui a prit les superbes photos. Merci!





Un thé à votre santé mes ami(e)s de Olgulului !!!